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Le monde en dessous

18 avril 2024

Le boom du bricolage en déco

L'essor de la décoration d'intérieur par soi-même est un phénomène culturel et économique important qui s'est développé au cours des dernières décennies. Avec l'avènement des médias électroniques, un plus grand accès aux biens et des comportements de consommation changeants, la décoration intérieure bricolée est passée d'un passe-temps de niche à une tendance bien connue. Cet essai explore les facteurs qui expliquent la croissance du bricolage en décoration intérieure, ses implications sur l'industrie professionnelle de la conception et du style, ainsi que les perspectives d'avenir de ce secteur en plein essor.

Dans le passé, la décoration d'intérieur était un service accessible principalement aux personnes aisées, les experts s'occupant de tout, de l'aménagement de l'espace à l'assortiment des matériaux. Toutefois, la fin du XXe siècle a été marquée par un changement. Des facteurs monétaires tels que la crise pétrolière des années 1970 et les récessions qui ont suivi ont amené de nombreuses personnes à reconsidérer leurs dépenses. Simultanément, le développement de la culture de l'achat et de la presse de masse a commencé à démocratiser la compréhension de la décoration d'intérieur. Les magazines et les émissions de télévision ont commencé à proposer des trucs et astuces pour embellir les maisons de manière abordable et séparée, jetant ainsi les bases de votre mouvement de bricolage.

L'internet a joué un rôle déterminant dans l'essor du bricolage en matière de décoration d'intérieur. Des systèmes tels que Pinterest, Instagram et YouTube ne se contentent pas de fournir d'innombrables sources d'inspiration, mais proposent également des tutoriels qui permettent aux particuliers d'entreprendre des projets par eux-mêmes. Ces programmes ne se limitent pas à l'inspiration ; ils offrent également un aspect de voisinage où les amateurs de bricolage peuvent parler de leurs projets et de leurs conseils, ce qui renforce encore l'attrait du bricolage en matière de décoration.

La vente au détail en ligne a également joué un rôle essentiel. La possibilité d'acheter des composants en ligne depuis n'importe où dans le monde a rendu plus facile et souvent moins coûteux l'approvisionnement en outils et décorations nécessaires, éliminant ainsi les anciennes limitations d'accès à la décoration d'intérieur.

Le bricolage en matière de décoration d'intérieur continue de se développer pour devenir un secteur économique considérable. Il encourage un large éventail de produits, des fournitures de base pour l'artisanat aux produits de haute qualité pour l'amélioration de l'habitat. Des géants de la distribution tels que Residence Depot et Lowe's ont constaté des avantages significatifs, passementerie élargissant leurs gammes de produits et proposant des ateliers pour tirer parti de la tendance. L'attrait financier des projets de bricolage est important, en particulier en période de récession économique, lorsque les propriétaires de maison peuvent reporter l'intervention d'un professionnel en faveur de travaux de bricolage plus économiques.

Le mouvement "Do it yourself" s'aligne bien sur d'autres tendances interpersonnelles et culturelles contemporaines. Les préoccupations environnementales ont suscité une fascination pour le recyclage et l'utilisation de matériaux durables, que les projets de bricolage intègrent généralement. En outre, l'accent mis aujourd'hui sur l'individualisme et l'expression personnelle trouve un point d'ancrage parfait dans la décoration d'intérieur Do it yourself, où les gens peuvent créer des espaces qui reflètent vraiment leur individualité et leurs valeurs.

Bien que certains puissent prétendre que l'essor de la décoration d'intérieur à faire soi-même pourrait nuire à l'activité des experts en design, il a plutôt élargi l'intérêt général pour le design et l'appréciation qu'on en a une fois pour toutes. Les experts sont de plus en plus considérés comme des collaborateurs ou des consultants dans les projets, en particulier pour les rénovations plus importantes ou plus complexes qui pourraient encore intimider le propriétaire moyen.

À l'avenir, la technologie moderne devrait jouer un rôle encore plus important dans la décoration intérieure. Les applications de réalité augmentée (RA) qui permettent aux gens d'imaginer des changements dans leur maison avant de s'y engager sont de plus en plus sophistiquées. En outre, la tendance à l'automatisation personnalisée dans la décoration intérieure, où les projets de bricolage peuvent inclure des éléments tels que des lumières intelligentes, est en hausse.

Le bricolage en matière d'aménagement intérieur n'est pas seulement une mode ; c'est une sensation culturelle et économique robuste qui reflète des changements sociétaux plus larges et des avancées technologiques. Elle donne du pouvoir aux individus, stimule l'action économique et améliore notre paysage culturel. À mesure que la technologie continuera d'évoluer et que le comportement des consommateurs se modifiera, le bricolage en décoration d'intérieur est susceptible de se développer encore davantage, remodelant continuellement son rôle et son importance dans la société moderne.

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3 mars 2024

La taxonomie, Cette Discipline Essentielle À la compréhension Des pathogènes

À l'occasion de la pandémie de Covid-19, les citoyens ont vu ces derniers mois la science «en train de se faire»; beaucoup auront découvert à cette occasion le système des publications scientifiques. Au cœur des sciences (puisqu'elle contribue au processus d'évaluation des études), l'édition scientifique produite son lot de polémiques, comme celles qui entourent les travaux de Didier Raoult et de son équipe sur l'hydroxychloroquine
Parmi les disciplines scientifiques soumises à l'épreuve de la publication, la taxonomie joue un rôle essentiel, décrivant la biodiversité afin de mieux comprendre notre planète. Elle a rencontré ainsi à jour de façon continuer le grand inventaire du vivant sous forme de catégories organisées et hiérarchisées, cherchant les relations de parenté entre elles.
Cette matière concerne donc bien les mammifères, les insectes et les plantes que les bactéries - sur les présages portent notamment sur les travaux de Didier Raoult La taxonomie est cependant régulièrement négligée, voire dénigrée. De plus exactement, elle se trouve inégalement traitée.
Et l'une des critiques adressées au professeur Raoult et son équipe a retenu mon attention de taxonomiste.
Les 1 741 articles de Didier Raoult
Un article récent de Mediapart a rendu compte de l'évaluation de l'équipe de l'IHU - Méditerranée Infection (que dirige le professeur Raoult) par le Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES) .
Dans ce texte détaillé, une phrase a donc retenu mon attention. Elle porte sur la multiplication des (petites) publications de taxonomie des bactéries (dans les revues pas forcément réputées, «à la manière du collectionneur de timbres»:
«Les évaluateurs regrettent que la priorité soit donnée au« volume de publications plutôt qu'à leur qualité ». Si l'unité du professeur Raoult a été à l'origine de plus de 2 000 publications entre 2011 et 2016, «seules 4% d'entre elles étaient dans les revues de haut impact international», précisent-ils. … Concernant «Microbiota», l'équipe de Didier Raoult, les scientifiques remarquent que l'approche qui consiste à découvrir les nouvelles bactéries n'est pas suivie des analyses nécessaires. Selon eux, cette «compilation de nouvelles bactéries» - comme «on collectionne les timbres», persiflent les évaluateurs - donne certes lieu à un volume important de publications, mais sans plus d'avancées pour la connaissance scientifique et médicale. »
En tant que taxonomiste, cette formulation m'a fait sourire, sans toutefois me surprendre, tant qu'elle aurait une opinion majoritairement répandue dans nos instances scientifiques chargées de l'évaluation des recherches.
Si l'on se penche sur le registre des publications du professeur Raoult (via le site Researchgate), on peut en effet être surpris par le nombre de publications et de citations, hors norme: 1 740 articles, 66 964 citations (au 22 juin 2020). Le site Google Scholar lui donne pour sa part 155 000 citations, car il semble intégrer les derniers articles sur le Covid-19 de l'équipe.
Nombre de ces publications concernent les descriptions de nouvelles bactéries ou virus, dont les fameux virus «géants» Chaque publication constitue un acte nomenclatural: avec la création d'un nom et la publication de la séquence d'acide nucléique «code barre» dans une base de données accessible à tous.
Certains s'amuseront sans doute des noms choisis pour ces actes taxonomiques, à cause de leurs références marseillaises ou locales (sur pense aux bactéries Collinsella bouchesdurhonensis et Parabacteroides timonensis par exemple). C'est l'une des libertés permet par cette pratique, qui n'entache en rien la rigueur scientifique
Les petites bêtes à l'ombre des grosses
Mais lorsque les organismes apparaissent ne sont pas «extraordinaires», ce qui est très fréquent, publiez des découvertes taxonomiques dans les revues de renom se révèlent ardu. Celles-ci ne s'ouvrent que les taxons remarquables: un nouvel oiseau ou un mammifère dans une île perdue fera certainement un bel article au sein d'une revue renommée. À l'inverse, un nouvel insecte, même sous nos pieds, ne fera l'objet que d'une petite description dans une revue d'amateurs ou de société savante, sauf s'il possède une caractéristique unique.
Leur intérêt biologique intrinsèque est pourtant le même: c'est pour cela que l'on parle de «biais taxonomique» Dans le cas des bactéries, ce biais semble s'exerce par rapport à la pathogénicité, c'est-à- dire à la capacité de provoquer une maladie: la découverte d'une bactérie non pathogène ou remarquable ne sera pas publiée dans une grande revue.
Il est pourtant essentiel de publier dès que possible une découverte, quelle qu'elle soit. Établir un taxon, trouver ses relations de parenté (ce qu'on appelle la «position phylogénétique»), le placer dans l'arbre du vivant, constituer l'acte fondateur pour l'étudier et appréhender sa place dans son écosystème (comme, par exemple, celle d'une bactérie dans notre système digestif).
Lorsqu'un organisme inconnu est découvert, connaître sa position phylogénétique permet de déduire une grande partie de ses propriétés biologiques. C'est tout aussi essentiel pour les pathogènes.
Quand la médecine redécouvre l'environnement
Pour comprendre les organismes avec nous, nous sommes en interactions négatives (agents pathogènes, espèces venimeuses ou néfastes à nos cultures, etc.), il est essentiel de comprendre leur environnement (et donc le nôtre).
Comprendre la taxonomie, c'est le premier pas pour comprendre l'environnement et donc l'écologie des espèces qui sont pathogènes ou vecteurs, ou les relations avec leurs hôtes pour des symbiotes ou des parasites
Nous voulons lutter contre les punaises de lit, comprendre notre tube digestif… mais connaît l'écologie des organismes qui habitent une maison, selon son climat, son environnement proche et le mode de vie des habitants?
Un exemple auquel j'ai été confronté concerne l'émergence de la maladie de Chagas, en Amazonie et en Guyane française au début des années 2000. Transmise par des punaises hématophages (bien plus grosses que les punaises des lits), cette affection particulière ( zoonose parasitaire pouvant être mortelle à plus ou moins long terme) avait défrayé la chronique par des cas foudroyants.
Panstrongylus geniculatus. Les triatomes sont de grosses punaises hématophages vecteurs de la maladie de Chagas. Romain Garrouste / MNHN, CC BY-NC-ND
C'est bien l'implantation d'habitats humains et de populations non préparées à vivre dans de telles zones qui se trouvent au cœur de cette problématique. La même explication a été fournie pour des cas particuliers de toxoplasmose peu habituels (consommation de viande mal cuite), cette maladie des chats et des félins.
De même, la consommation non habituelle des animaux sauvages ainsi que l'ensemble des méconnaissances culturelles et biologiques, permettant des erreurs d'appréciations sur les relations entre environnement et pathogènes, sont au cœur de beaucoup de nos problèmes; la pandémie de Covid-19 est une expression terrible
Les exemples sont nombreux: nous ne connaissons pas bien les écosystèmes et les espèces qui constituent et demandent les régulateurs à notre profit, sans même savoir comment il sont composés et comment ils fonctionnent vraiment.
Renaissance de la taxonomie?
On peut se demander combien de projets de recherches relatives à la taxonomie sont soutenus financièrement par les instances de la recherche française et mondiale. En France, probablement aucun… C'est pourtant le fondement de la biologie.
Le scientifique américain Quentin Wheeler a récemment publié un appel pour la renaissance de cette discipline qu'il résume ainsi:
«L'extinction rapide des espèces signifie qu'il reste un temps limité pour revitaliser la taxonomie et explorer la diversité des espèces de notre planète. Trois actions sur le potentiel de déclenchement d'une renaissance de la taxonomie: (1) clarifier ce qu'est la taxonomie, en mettant l'accent sur ses avancées théoriques et son statut de science fondamentale rigoureuse, indépendante et nécessaire; (2) donner aux taxonomistes le mandat d'organiser et compléter l'inventaire des espèces et des ressources nécessaires pour moderniser les infrastructures de recherche et de collection; (3) collaborer avec des scientifiques de l'information, des ingénieurs et des entrepreneurs pour inspirer la création d'un avenir durable grâce à la bio-inspiration. »
Puisse-t-il être entendu par le plus grand nombre de nos évaluateurs scientifiques et les tutelles de la recherche!
Remettons la taxonomie à un endroit, celle d'une activité scientifique essentielle à une compréhension de nos écosystèmes et des holobiontes que nous sommes.

 

10 janvier 2024

Aventure enneigée en montagne: un voyage inoubliable

Parcourir les montagnes vierges et enneigées en motoneige était une expérience qui transcendait la simple expérience ; c'était un voyage dans un monde d'une beauté exaltante et d'une souplesse revigorante. La journée a commencé sous un ciel azur très clair, la lumière du soleil projetant sa lumière dorée sur l'étendue blanche sans fin. L'air était vif et frais, teinté du parfum des pins et de la pointe subtile des mois d'hiver.

Alors que nous nous préparons, que nous enfilons nos combinaisons de protection et nos casques, un sentiment d'exaltation palpable nous envahit. Nous sommes sur le point d'entreprendre un voyage sur l'un des plus beaux terrains de jeu de la nature. Les motoneiges, avec leurs moteurs puissants et leurs lignes épurées, se tiennent prêtes, comme des destriers prêts à galoper vers la nature.

Au moment où les moteurs se sont mis à rugir, nous avons eu l'impression de réveiller la montagne elle-même. Le son se répercute dans les vallées, affirmant notre existence. Lorsque nous nous sommes élancés, la neige sous les traîneaux s'est agitée et a volé, créant une traînée brumeuse derrière nous. La sensation de vitesse était grisante, un mélange parfait de puissance et de sophistication.

Les pistes que nous avons traversées étaient un mélange de champs de carrière ouverts, où la neige s'étalait comme une toile vierge, et de forêts denses, où les arbustes se tenaient debout et stoïques, leurs divisions lourdes de neige. Dans les carrières ouvertes, les motoneiges glissaient très facilement, laissant derrière elles une traînée tourbillonnante. Nous avions l'impression de voler, le vent froid nous mordant le visage, mais nous revigorant par sa puissance.

Lorsque nous sommes entrés dans la forêt, le paysage s'est transformé. La lumière du soleil s'est atténuée, filtrée par l'épaisse canopée. Le chemin est devenu plus étroit, serpentant entre les arbres et les arbustes, traversant des ruisseaux gelés ou des pentes abruptes. Il s'agissait d'une épreuve de talent, qui consistait à manœuvrer les motoneiges avec précision. L'excitation de relever ces défis était inégalée, randonnée motoneige chaque conversion et chaque saut témoignant des capacités de la machine et de notre propre dextérité.

L'un des moments les plus spectaculaires s'est produit lorsque nous avons atteint un nettoyage au sommet. La vue était panoramique, une énorme étendue de montagnes et de vallées s'étendant jusqu'à l'horizon. Le soleil était alors à son zénith, projetant un éclat radieux sur la neige, la faisant scintiller comme un océan de diamants. Nous nous sommes arrêtés là, moteurs au ralenti, émerveillés par le spectacle qui s'offrait à nous. Le silence était profond, troublé seulement par le doux murmure du vent. C'était un instant de calme, un contraste frappant avec le voyage chargé d'adrénaline.

Lorsque nous avons repris notre voyage, nous avons rencontré des pentes qui offraient un tout nouveau type de sensations. La descente de ces pentes était une danse avec la gravité, une glissade contrôlée qui nous donnait des frissons d'excitation. Les motoneiges s'en chargeaient avec facilité, leurs chenilles s'agrippant aux chutes de neige, ce qui nous permettait de glisser à une vitesse exaltante.

Tout au long du voyage, la relation entre l'homme et l'engin s'est renforcée. Les motoneiges n'étaient pas de simples véhicules ; ces personnes étaient des compagnons, répondant à chacune de nos commandes, discutant de notre joie et de notre plaisir. La sensation de ne faire qu'un avec l'engin, d'être connecté à l'accélérateur et à la direction, était très stimulante.

À la fin de l'après-midi, nous nous sommes retrouvés dans une vallée où la neige était épaisse et intacte. C'était pour nous un terrain de jeu où nous pouvions apprendre, tracer nos routes et laisser notre empreinte. Nous avons fait la course, nous avons tourné, nous avons ri - la joie était débridée. La neige volait autour de nous comme un tourbillon, une fête de la flexibilité et de l'existence.

Mais toutes les aventures ont une fin. Lorsque le soleil a commencé à descendre sous les sommets, projetant des ombres étendues sur le paysage, nous savions qu'il était temps de rentrer. Le retour est un moment de réflexion, une occasion de revivre les activités de la journée, de se sentir vraiment reconnaissants pour la beauté que nous avons observée et l'exaltation que nous avons ressentie.

Depuis que nous avons atteint notre point de départ, les moteurs se sont tus et un sentiment d'accomplissement nous a envahis. Nous nous sommes embarqués au cœur des montagnes, nous nous sommes mis au défi et nous sommes remontés à la surface avec des souvenirs qui dureront toute une vie.

Cette randonnée en motoneige n'était pas seulement une quête à travers les sommets montagneux ; c'était une célébration de la majesté de la nature, une preuve de l'ingéniosité et de l'esprit de l'homme. C'était une aventure qui a pris le cœur et l'âme de l'indépendance et la joie de l'investigation. Avec le recul, je me rends compte que cette expérience pratique n'était pas seulement une question de sensations fortes ; c'était un voyage du cœur et de l'âme, une expérience de la beauté brute et débridée du monde naturel. C'était vraiment, vraiment, une randonnée fantastique dans les montagnes.

motoneige (2)

15 novembre 2023

Une révolution juste pour le climat

Cette histoire fait partie de Covering Climate Now, une collaboration mondiale de plus de 250 médias pour renforcer la couverture de l'histoire du climat.
Alors qu'un nouveau sentiment d'urgence d'agir face au changement climatique augmente - par le biais d'appels aux urgences climatiques et de nouveaux accords verts - il est essentiel de limiter les retours en arrière tout en encourageant l'action.
Pire encore, nous ne pourrions rien faire face à l'augmentation de nos émissions mondiales. Mais la pire des choses est de provoquer une résistance populaire à l'action climatique. Si une grande partie de la population se révolte contre les efforts visant à atténuer les émissions, nous ne sommes guère mieux lotis que de n'avoir pas agi du tout. Les avancées doivent dépasser les revers.
La question de savoir s'il faut faire face au changement climatique est, heureusement, largement gagnée La question technique de la façon d'atténuer les émissions est florissante Mais nous devons également aborder la question politique de savoir comment amener les gens à la transition à faibles émissions.
Une révolution minutieuse
Pour maintenir le soutien du public au fil des années et des décennies, les soins sont essentiels. Bien sûr, la crise climatique est elle-même un effroyable manquement au devoir de vigilance de la part des décideurs, et nous en sommes tous de plus en plus exposés aux risques.
Néanmoins, nous ne devons pas négliger ce devoir dans notre réponse. Les décideurs ne peuvent pas se permettre de ne pas se soucier des conséquences de l'action climatique, ni de se soucier des gens qu'elle affecte. Cela devrait être une révolution prudente, qui est urgente sans être téméraire, audacieuse sans être cruelle.
Le politologue américain Joan Tronto et la militante des droits civiques Berenice Fisher ont défini le soin comme tout ce que nous faisons pour entretenir, continuer et réparer notre monde afin que nous puissions y vivre le mieux possible ». Ils proposent plusieurs étapes.
Le premier est de prendre soin d'un problème. Deuxièmement, prendre soin en assumant la responsabilité d'agir. Troisièmement, il faut donner des soins là où l'intention devient action. Et quatrièmement, le fait de recevoir des soins où le soignant s'assure que les besoins de l'autre sont réellement satisfaits. Sinon, le cycle de soins recommence, en reconnaissant que le problème d'origine n'est pas résolu de façon adéquate ou que de nouveaux problèmes sont apparus.
Cette dernière étape est particulièrement critique pour la légitimité et la longévité des transitions à faibles émissions. En tant que problème public, le changement climatique est connu pour sa complexité - un problème extrêmement grave - qui traverse plusieurs systèmes et échelles de temps. Une élaboration prudente des politiques est nécessaire car des conséquences imprévues sont inévitables.
Mais les conséquences escomptées produisent également des reculs. Les manifestations des gilets jaunes en France en sont un exemple spectaculaire, où la hausse de la taxe carbone a été le catalyseur d'une grave crise politique.
Ce n'était pas une question de négligence. Au contraire, la taxe sur le carbone a fonctionné exactement comme il était censé le faire, rendant le carburant plus onéreux à payer. La véritable erreur de jugement était l'insouciance du gouvernement français quant à la façon dont la hausse des prix serait reçue, en particulier parallèlement aux réformes de l'impôt sur la fortune qui renforçaient les inégalités économiques.
Bref, il ne suffit pas de se soucier du changement climatique. Prendre trop soin des fins de la politique - ce que l'urgence tend à encourager - peut conduire à une négligence des moyens.
Les soins doivent plutôt être bien équilibrés. Elle doit responsabiliser les bons acteurs pour les bonnes raisons et avec les bonnes attentes. Elle doit agir avec compétence pour produire les résultats qu'elle promet. Et il doit répondre aux besoins humains, non seulement à l'avenir, mais à ceux des personnes qui vivent aujourd'hui.
Une manière plus prudente
Les transitions justes sont l'exemple le plus connu de l'élaboration prudente de politiques climatiques.
Cette approche reconnaît que des perturbations majeures sont parfois nécessaires, en particulier dans les secteurs à haute teneur en carbone comme l'industrie des combustibles fossiles. Des emplois de longue date seront perdus ou radicalement transformés. Les investissements à long terme seront perdus et les infrastructures déclassées Là où la réalité scientifique ne peut pas bouger, les plans humains doivent plutôt céder.
Pourtant, aussi inévitable que soit cette perturbation, la manière dont elle est déployée ne l'est pas. Une transition peut se faire sans pitié, avec seulement un souci de réduction des émissions. Ou il peut mettre la justice, l'équité et l'inclusivité au cœur, à la fois pour les fins et les moyens.
Les transitions justes impliquent des stratégies industrielles telles que la reconversion, la transition des retraites, l'aide à la réinstallation et d'autres formes de soutien social, ainsi que des stratégies d'investissement qui créent des voies viables vers une économie à faibles émissions.
Mais cela n'est pas seulement nécessaire pour les travailleurs industriels. Il s'adresse aux citadins qui doivent vivre la restructuration des systèmes de transport et d'énergie et la rénovation des environnements bâtis. Il s'adresse aux populations des paysages ruraux qui doivent s'adapter à l'évolution des systèmes alimentaires et aux attentes croissantes de restauration des écosystèmes. C'est pour tous ceux qui dépendent du statu quo à émissions élevées mais qui n'ont pas les moyens de passer de cette économie à la suivante, qui risquent de se faire piquer sans être poussés par les taxes et réglementations carbone.
Une question de jugement
Les soins ne sont pas tout ce dont nous avons besoin. Il peut basculer dans la timidité, prêcher avec prudence et retarder lorsque la hâte est réellement requise. Après tout, si la protection des personnes contre les perturbations devient la condition préalable au changement, alors le changement peut ne pas se produire du tout. Les soins sont une facette du bon jugement politique, mais pas la seule.
Pourtant, si la transition est précipitée ou négligente, si elle privilégie l'ambition à la solidarité, si elle considère la construction de relations comme un obstacle au progrès, si elle se soucie trop des fins de la politique et pas assez des moyens, alors cela créera des la résistance.
Du point de vue du système climatique, cela aussi est un échec. Ce sont les réductions d'émissions, et pas seulement les bonnes intentions, qui comptent.

1 septembre 2023

les saveurs du monde à portée de bouche

L'exploration culinaire est depuis longtemps un voyage captivant qui transcende les frontières géographiques, permettant aux individus d'apprécier les saveurs et les arômes variés des aliments étrangers. Le plaisir d'identifier des plats étrangers est une rencontre unique qui ne se contente pas de titiller les papilles gustatives, mais qui élargit également les horizons ethniques et favorise les relations entre des personnes originaires de différents coins du monde. Des repas de rue grésillants d'Asie aux saveurs abondantes des plats européens, l'expérience de goûter à des plats inconnus permet de comprendre les pratiques, l'histoire et l'innovation de diverses cultures.

L'excitation de la découverte de plats étrangers se déroule comme une quête immersive autour du monde. Chaque bouchée d'une recette inconnue est comme une entrée dans un nouveau royaume de sensations gustatives. Imaginez que vous vous promeniez sur les routes animées de Bangkok et que vous goûtiez à la chaleur ardente du Pad Thai, un plat de route thaïlandais parfait. L'équilibre des saveurs sucrées, acides, salées et épicées génère une explosion de goûts, captivant le mangeur aventureux et le connaisseur. Dans un autre coin du monde, les délicates couches d'un croissant français nous transportent dans les élégants cafés de Paris, cours de cuisine mettant en valeur l'art qui se cache derrière cette pâtisserie simple mais délicieuse. Chaque bouchée raconte une histoire de détermination, de savoir-faire et de coutumes ancestrales qui constituent le patrimoine culinaire.

Les repas étrangers permettent de découvrir les subtilités de la culture. Les traditions culinaires sont souvent profondément liées à l'histoire, à la géographie et aux procédures sociales d'une région. Par exemple, la notion japonaise de "washoku" met l'accent sur la paix entre les ingrédients et la nature, reflétant le respect du pays pour l'atmosphère. Les sushis, l'un des plats de base de la cuisine japonaise, incarnent cette philosophie grâce à leur présentation fraîche et minimaliste, qui met en valeur les avantages de la simplicité. En découvrant la cuisine d'outre-mer, les hommes et les femmes acquièrent une compréhension plus profonde des valeurs et des croyances qui façonnent ces procédures culinaires, favorisant ainsi un lien qui transcende les frontières.

Le plaisir de découvrir la cuisine d'outre-mer ne se limite pas aux plats classiques ; il s'agit également d'explorer les façons innovantes dont les cultures mélangent les ingrédients et les techniques. Les plats de fusion illustrent la créativité qui naît de la convergence de différentes traditions culinaires. La popularité de la fusion coréenne et mexicaine, qui se traduit par des plats tels que les tacos au barbecue coréen, témoigne de la façon dont des goûts contrastés peuvent s'associer harmonieusement pour créer quelque chose de totalement nouveau et excitant. Cette expérimentation culinaire repousse les limites et remet en question les idées préconçues, encourageant les chefs et les convives à faire preuve d'ouverture d'esprit et d'adaptabilité.

Le plaisir de découvrir une cuisine étrangère cultive également l'empathie et la compréhension. Lorsque nous goûtons les saveurs d'un pays lointain, nous participons à une expérience pratique partagée qui nous unit à des personnes géographiquement éloignées mais émotionnellement proches. En faisant preuve d'empathie à l'égard des composants, des techniques et de l'histoire qui sous-tendent ces plats, nous reconnaissons la riche mosaïque d'expériences individuelles qui composent notre communauté mondiale. Cette reconnaissance conduit à une plus grande admiration pour l'assortiment et à une plus grande volonté de découvrir d'autres civilisations, pour finalement cultiver un monde plus inclusif et plus harmonieux.

Se lancer dans l'aventure d'un voyage culinaire pour apprendre des plats étrangers, c'est comme se lancer dans un voyage sensoriel. Chaque lieu de vacances possède sa propre symphonie parfumée, qui va des épices odorantes des currys indiens aux notes terreuses des pâtes italiennes infusées à la truffe. Les textures jouent également un rôle essentiel, du croquant du poulet frit coréen au velouté d'une sauce béarnaise française classique. L'attrait visuel des plats étrangers, avec leurs couleurs éclatantes et leurs présentations artistiques, transforme le repas en une fête pour l'œil et le palais. Cette expérience multisensorielle enrichit le plaisir de la découverte des aliments étrangers et laisse des souvenirs qui restent longtemps après la fin du repas.

Le plaisir de découvrir des aliments étrangers est un voyage intéressant qui englobe les préférences, la culture, le progrès et l'empathie. Cette exploration des arts culinaires ne se contente pas de ravir les sens, elle enrichit également notre compréhension des différentes cultures du monde. Qu'il s'agisse de savourer les épices ou les herbes parfumées de l'Inde, les savoureux plats de rue de la Thaïlande ou les délicates pâtisseries de la France, chaque bouchée est assurément une invitation à apprendre, à établir des liens et à apprécier les bienfaits de la gastronomie mondiale. En prenant plaisir à découvrir des plats étrangers, nous ne nous contentons pas de savourer de délicieuses saveurs, mais nous contribuons également à une communauté plus interconnectée et plus harmonieuse.

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5 juillet 2023

Les partisans de la neutralité du Net s'affrontent

La neutralité du Net est morte et les FAI (fournisseurs de services Internet) ont désormais un pouvoir sans précédent pour bloquer ou limiter le trafic Internet ou même hiérarchiser le trafic en échange d'un paiement.
Et vous vous attendez à ce que le FAI moyen saisisse l'opportunité de retirer de l'argent supplémentaire des fournisseurs dans cet environnement féroce.
Mais certains disent que cela n'arrivera pas.
Les principaux FAI disent maintenant qu'ils ne feront rien de tout cela.
AT&T, Verizon et Comcast ont tous déclaré sur leurs sites Web qu'ils n'avaient pas l'intention de faire de blocage, de limitation ou de priorisation payante. Un autre géant des télécommunications - Charter Communications - a seulement promis dans sa divulgation de gestion de réseau de ne pas bloquer ou étrangler, mais est resté étrangement discret sur sa position sur la priorisation payante.
Les nouvelles règles du jeu permettent une priorisation payante dans laquelle les FAI fournissent des voies rapides Internet aux fournisseurs de services en optimisant les taux de transfert de données en échange d'un paiement. Ils sont toutefois tenus de divulguer publiquement ces privilèges. Les divulgations sont censées être effectuées soit sur les sites Internet des FAI, soit sur le site Internet de la FCC
AT&T, Verizon, Comcast et Charter sont les quatre plus grands fournisseurs Internet à domicile aux États-Unis.
Les partisans de la neutralité du Net poursuivent la FCC
Les détracteurs de la neutralité du net soutiennent que les sociétés qui utilisent beaucoup de bande passante comme Netflix devraient être obligées de payer les lourdes charges qu'elles imposent aux réseaux à large bande.
Ses partisans, en revanche, soutiennent que la création de voies rapides pour des sites spécifiques entraînerait nécessairement un ralentissement d'autres sites potentiellement concurrents. Bien entendu, cela équivaudrait à des pratiques déloyales, voire contraires à l'éthique, que les organismes de réglementation désapprouveraient.
De plus, favoriser certains fournisseurs par rapport à d'autres reviendrait essentiellement à en faire des gardiens et à leur donner trop de pouvoir pour contrôler les activités du marché libre. Les petits fournisseurs de pointe ont fait valoir que donner la priorité aux grands acteurs les conduirait à dominer la concurrence et à étouffer l'innovation.
Bien que la neutralité du net ait finalement été bannie, elle est loin d'être un problème entièrement résolu. Il y a de bonnes chances qu'une forme plus faible de neutralité du net apparaisse bientôt, bien que les chances d'une restauration complète des anciennes règles de la FCC selon les exigences des démocrates semblent lointaines.
Tous les États ne sont pas prêts à laisser leurs citoyens à la merci des FAI.
Étant donné que les réponses des gouvernements des États et locaux ont été variées, le National Regulatory Research Institute (NRRI), une branche de recherche du NARUC, organisme de réglementation à but non lucratif, a décidé de commencer à suivre l'action législative de chaque État. L'IRNR a élaboré des cartes qui suivent les États qui ont adopté des décrets, des lois et diverses résolutions en réponse à l'abrogation.

5 avril 2023

Réduire les émissions des poids lourds de 90% d'ici 2040

La dernière proposition de la Commission occidentale concernant l'élimination progressive des véhicules utilisant des combustibles fossiles ainsi que la promotion d'un transport sans émission est un pas important vers les objectifs du Green Deal européen et de REPowerEU. Cet essai examinera les informations relatives à la législation recommandée, les difficultés rencontrées tout au long de sa mise en œuvre et les avantages possibles pour l'environnement, le bien-être public et le climat économique occidental.

La Commission européenne a mis en place de nouvelles lois avec des objectifs engagés pour réduire les polluants dans l'industrie du transport. La proposition vise à rendre tous les nouveaux autocars de ville absolument sans émissions d'ici 2030 et à réduire les émissions des véhicules lourds, y compris les camions et les autobus longue distance, de 90 % d'ici 2040. Cet effort répond à la demande croissante de services de la part des villes et des nations européennes pour un transport obligatoire sans émissions, ainsi qu'aux questions croissantes concernant les émissions de l'industrie automobile lourde.

Le passage au transport sans émissions ne se fera pas sans difficultés, car un certain nombre d'obstacles devront être surmontés pour atteindre les objectifs recommandés :

Progrès technologiques : À l'heure actuelle, 99 % des véhicules utilitaires légers du parc automobile de l'UE sont équipés de moteurs à combustion interne alimentés par des carburants non renouvelables importés. Pour atteindre l'objectif d'absence totale d'émissions, il est essentiel de développer des systèmes optionnels tels que l'électricité, l'hydrogène et d'autres sources d'énergie propres.

Amélioration des installations : La mise en œuvre de transports absolument sans émissions exige des investissements importants dans les infrastructures, comme les stations de recharge pour les véhicules électriques, les stations de ravitaillement en hydrogène, ainsi que les systèmes de distribution.

Considérations économiques : La transition vers des transports sans émissions peut entraîner des dépenses initiales plus importantes pour les secteurs public et privé, ce qui peut constituer un obstacle important à court terme. En outre, l'effet sur le travail dans les secteurs des voitures conventionnelles et des combustibles fossiles doit être pris en considération.

Adaptation du marché : Il sera essentiel de veiller à ce que la demande de véhicules à émissions nulles corresponde à l'offre, comme le souligne la lettre de 11 régions métropolitaines européennes. Les constructeurs doivent investir dans le développement et la production d'automobiles sans émissions pour répondre à la demande croissante.

Malgré les défis à relever, le passage à un mode de transport sans émissions peut présenter des avantages considérables :

Effet environnemental : en éliminant progressivement les véhicules à énergie fossile, l'UE peut réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre ainsi que d'autres polluants, ce qui permet de lutter contre le changement climatique et d'améliorer la qualité de l'air.

Santé publique : La réduction de la pollution atmosphérique due aux transports entraînera une diminution des problèmes respiratoires et cardiaques, ce qui se traduira par une amélioration de l'assurance maladie générale et une réduction des coûts des soins de santé.

Liberté d'approvisionnement en énergie : L'UE étant actuellement fortement dépendante des importations de combustibles fossiles, Easee le passage à des sources d'énergie propres créées au niveau national renforcera la liberté et la sécurité d'approvisionnement en énergie.

Concurrence économique : L'amélioration et la mise en œuvre de technologies totalement exemptes d'émissions créeront de nouvelles professions et stimuleront l'innovation, ce qui stimulera l'économie européenne et renforcera sa compétitivité sur le marché mondial.

Les lois recommandées par la Commission occidentale pour l'élimination progressive des automobiles à carburant fossile constituent une étape essentielle vers la réalisation des objectifs de l'offre écologique européenne et de REPowerEU. Même si le passage à des moyens de transport ne produisant absolument aucune émission se heurte à des difficultés, le fait de les surmonter se traduira par des avantages substantiels pour l'atmosphère, le bien-être public et l'économie européenne. En investissant dans cette transition, l'UE montre son engagement en faveur d'un développement durable à long terme et donne l'exemple au niveau mondial en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la détérioration de l'environnement.

6 mars 2023

Les sorciers sont de retour

Juliet Diaz a déclaré qu'elle avait du mal à ne pas jouer mes idées. "Désolée, j'ai un peu lu dans l'esprit un peu", m'a-t-elle expliqué quand, pour la troisième fois en août dernier, elle a répondu à une de mes questions (certes non imprévisibles) concernant sa sorcellerie quelques instants avant que j'aie eu le possibilité de le remettre en question. Elle ingérait des thés faits maison dans l'appartement de la propriété victorienne transformée de Jersey Metropolis, New Jersey, sous un capteur d'aspiration et une vue intérieure de ce qui semblait être une tête humaine. Nous étions au milieu de près de 400 plantes d'intérieur, l'odeur terreuse de l'encens, et, selon Diaz, beaucoup de mes guides spirituels ancestraux, qui m'avaient implanté. "Vous avez une nonne", Diaz me connaissait. "Je ne sais pas d'où elle émane, et je ne vais probablement pas vérifier avec elle." Diaz s'identifie comme un voyant capable de lire à travers les auras et de se connecter avec «l'autre côté»; un murmure de végétation qui est en mesure de contacter ses plantes succulentes; et un autre à l'intérieur d'une très longue marque de guérisseurs dans les membres de la famille, qui reste ses débuts à Cuba et aussi les hommes et les femmes natifs de Taíno, qui se sont installés dans les régions des Caraïbes. Elle est encore une autre sorcière experte: Diaz vend des huiles naturelles d'onction et des produits pour le corps entier «imprégnés d'intention» dans leur boutique en ligne, enseigne à plus de 8900 sorcières s'inscrivant pour elle sur le Web College, et des opportunités de vente de formations de sorcières prometteuses de sortir des clients "se sentant merveilleusement bien!" En 2018, Diaz, l'auteur de la plus grande publication marketing Witchery: Embrace the Witch Within, a acquis plus de cinquante pour cent d'un million d'argent de sa fonction de merveille et s'appelait Greatest Witch-bien sûr, il y a des évaluations par Mindset Tutorials Newspaper. Maintenant âgée de 38 ans, Diaz se souvient que si elle était élevée, le sort de sa famille était tabou. Mais au cours des deux dernières années, la sorcellerie, prolongée avec suspicion et même hostilité, s'est transmuée dans un événement bien connu. Le coven est définitivement la nouvelle équipe: vous pouvez trouver des sorcières de l'eau, des sorcières de la ville, des sorcières de bungalows, des sorcières de la cuisine et des sorcières d'influence, qui discutent des recettes de l'eau de la lune ou des photos de rêve d'autels baignés de chandelles. Vous pouvez trouver des sorcières vivant à Winnipeg et en Indiana, à San Francisco et à Dubaï; Internet hébergeant des rituels lunaires dans les espaces publics de Manhattan et faisant la promotion de remèdes contre la gueule de bois à 11,99 $ qui "ajustent les vibrations de l'alcool pour s'assurer qu'il n'inclut pas une densité supplémentaire et un" poids "vif à votre aura." Un rapport du Pew Research Center de 2014 a proposé que la population adulte de païens et de wiccans aux États-Unis était d'environ 730 000, comparable à la quantité d'unitaires. Mais la Wicca signifie simplement une parmi plusieurs approches de la sorcellerie, et jamais toutes les sorcières ne se regardent païennes ou wiccanes. Actuellement, Diaz m'a expliqué: «Tout le monde appelle au téléphone avec sa propre sorcière».

 
12 décembre 2022

Quand on pilote un avion

Une fois que vous aurez appris à voler et que vous pourrez gérer sans effort votre avion et le faire voyager directement et à niveau, vous commencerez rapidement à chercher plus de difficultés pour retrouver le plaisir que vous ressentiez initialement. Comprendre les fondamentaux de la voltige est le meilleur moyen d'augmenter le plaisir et, pendant que vous y êtes, d'améliorer vos compétences de pilotage et votre précision. Ce court article vous présentera trois manœuvres de base que tout aviateur de voltige aérienne devra connaître. Juste après les avoir maîtrisés, vous aurez la possibilité d'enchaîner différents segments en créant vos propres mouvements sophistiqués. Mais d'abord, voyons ce qui est requis. Les avions de voltige doivent avoir un bon rapport puissance/poids, avec suffisamment de puissance non seulement pour effectuer les manœuvres que vous avez choisies, mais également pour voyager dans des circonstances problématiques. Comme pour tous les avions, vos servos doivent avoir le couple suggéré et être installés en toute sécurité. Toutes les zones de contrôle de votre avion doivent être configurées et faciles à ouvrir correctement et, évidemment, se déplacer dans les instructions appropriées. Le centre des forces gravitationnelles (CG) du modèle doit être installé à l'endroit recommandé ; gardez à l'esprit qu'un CG bien équilibré avec un centre de gravité un peu lourd pourrait être plus invitant pour les acrobaties aériennes pilotées par des pilotes expérimentés. Les avions instructeurs à aile supérieure et les avions d'activités sportives peuvent effectuer des acrobaties aériennes de base, mais pour des manœuvres plus complexes, un avion à ailes d'épaule ou à aile basse est plus approprié. Voici les 3 manœuvres de voltige fondamentales : la boucle intérieure, le roulis et un mélange des deux virages Immelmann. Ceux-ci créent une base solide pour construire vos futures routines de voltige. En revenant à il y a deux jours, je me souviens d'un commentaire qui s'est logé dans mon esprit, et je m'efforce également d'utiliser ces termes pour la situation actuelle : « C'est juste un endroit dans le ciel auquel vous devez faire face. » C'est ce que dit Mike Burke, formateur pour Prevailance Aerospace à Chesapeake, en Virginie, alors que nous terminons la première session au sol du programme de coaching de prévention et de récupération agacé de 3 jours auquel j'ai souscrit ; L'UPRT forme les pilotes d'avion à identifier et à récupérer des comportements inhabituels et des perturbations de l'avion. Nous nous préparons peut-être à nous diriger vers l'avion pour commencer, à l'exception des scuds de ce qui était autrefois l'ouragan Isaias qui traversait le terminal de l'aéroport. Le programme prévoit trois périodes d'enseignement, chacune accompagnée d'un vol aérien d'une heure dans l'un des bonus de l'école, un 330 ou un 330LX. Heureusement, je suis dans une classe d'un, et la formation est faite pour s'adapter uniquement à ce genre d'occasions car les vols UPRT doivent être effectués dans de bons problèmes de VFR, avec un plafond, une visibilité et une clairance nuageux suffisants pour vos travaux. en avant. Nous allons de l'avant pendant la session du 2e étage. Lorsque nous commençons à nous occuper du troisième, le temps s'est éclairci à CAVU. Vanessa Christie, créatrice et présidente de Prevailance Aerospace, m'aide à m'attacher au parachute de siège que nous devons mettre pour les manœuvres acrobatiques à venir. Bien que j'aie placé mon propre colis plusieurs fois, l'entreprise prend la précaution supplémentaire d'assister ses clients pendant le quart de travail, de s'assurer qu'il est aussi serré qu'il doit l'être et d'aider les pilotes à s'asseoir sur le siège avant dans ce qui peut être un scénario assez inconnu. Les Additional 330 et 330LX ont été sélectionnés pour le coaching car leurs marges aérodynamiques se situent correctement en dehors de l'enveloppe où nous allons voler. Nous avons particulièrement examiné les vitesses anémométriques de contrôle et de limitation du 330LX, ainsi que le fait qu'il est conçu pour plus ou moins 8 G avec deux personnes à bord. Absolument rien de ce que nous sommes susceptibles de faire n'exigera que nous ayons intentionnellement mentionné 4 G ou énumérés ci-dessous moins 1 G, nous sommes donc parfaitement dans les capacités de l'avion. Je suis à l'avant - l'autre vole à l'arrière - avec seulement quelques équipements devant moi autour de la planche. L'indicateur d'attitude Sandia a tiré le disjoncteur simplement parce que je vais récupérer visuellement de chaque bouleversement tout au long de ce parcours et pour nous éviter d'avoir à le réinitialiser. Burke a toute la navigation dans le cockpit arrière et une compréhension native de l'espace aérien près de nous, ce qui semble proche de l'existence de la Naval Atmosphere Station Oceana (Burke est un aviateur de la marine à la retraite). Il va rouler et décoller pour que je puisse me concentrer sur les tâches à venir ; ce n'est pas une séance d'entraînement pour me faire regarder dans la 330LX, qui demande une certaine finesse à manier au sol. Les vols à venir peuvent me donner envie de revisiter l'avion, cependant. C'est un merveilleux compagnon pour les prochaines heures que nous investirons les uns avec les autres.

voltige (3)

11 octobre 2022

La grande dépression

La crise mondiale a attiré l'attention sur les liens entre les institutions financières, en particulier sur la question de savoir si elles rendent les systèmes plus vulnérables aux crises, comment elles le font et quelles retombées elles peuvent avoir sur la macroéconomie. Les chercheurs ont réagi en produisant de nouveaux modèles théoriques pour expliquer comment les liens pourraient propager le risque (Acemoglu et al. 2015), en développant un éventail de mesures pour aider les décideurs politiques à évaluer le risque systémique et en les testant sur des données avant, pendant et après la crise mondiale (voir l'article de synthèse de Bisias et al. 2012), et montrant comment les relations interbancaires peuvent amplifier les ralentissements économiques (Mitchener et Richardson 2019).
Un domaine de recherche actuel passionnant vise à améliorer notre compréhension du risque systémique et de sa relation avec les crises en examinant les époques antérieures. Une approche a consisté à appliquer les mesures de risque systémique existantes et à les "tester" sur des crises antérieures. Par exemple, Brownlees et al. (2015) utilisent un échantillon de 126 banques de New York Clearing House sur la période 1865-1925 pour analyser l'utilité de deux mesures de risque systémique populaires - Srisk et CoVaR.
Une autre voie prometteuse consiste à fournir un examen complet du risque systémique pour une crise particulièrement importante du passé, en exploitant les différences de structure de réseau ainsi que la variation de la gravité et de l'impact géographique pour éclairer la mesure du risque systémique. Dans ce sens, notre nouvelle étude (Das et al. 2018) examine la crise bancaire américaine la plus grave du XXe siècle, à savoir la Grande Dépression, qui a vu environ 9 000 banques commerciales faire faillite. Nous développons des outils pour examiner où le risque était concentré et à quel point l'ensemble du réseau bancaire commercial était exposé au risque avant le déclin de l'activité économique et le début de la première crise bancaire, et comment la structure du réseau a été modifiée par le nombre massif de faillites en 1929 -33. Fait important, étant donné que nos mesures sont spécifiques à chaque banque et que nous disposons de données sur les résultats de chaque banque commerciale du système, nous sommes en mesure à la fois de tester si nos mesures de risque systémique améliorent la prédiction d'une défaillance ultérieure et d'identifier précisément comment elles affectent la survie de la banque.
Notre approche comporte plusieurs caractéristiques novatrices qui nous permettent de fournir de nouvelles informations sur l'évaluation du risque systémique ainsi que sur l'importance des relations interbancaires pendant cette plus grande crise bancaire américaine du XXe siècle. Nous construisons des mesures de réseau en utilisant un nouvel ensemble de données sur les relations de correspondance bancaire pour toutes les banques commerciales et fiducies aux États-Unis en 1929 et 1934. Plus de 25 000 banques étaient connectées en 1929 (Figure 1), et il y avait plus de 70 000 connexions uniques entre les banques.
Figure 1 Banques correspondantes et répondantes en 1929 (haut) et 1934 (bas)
Remarque : Les banques répondantes sont représentées en rouge et les banques correspondantes en bleu, classées par degré relatif de chaque banque. Les banques répondantes placent de l'argent auprès des banques correspondantes. Les correspondants étaient souvent de grandes banques, situées dans les centres-villes. La relation correspondant-répondant est née au XIXe siècle de la nécessité de répondre aux demandes de clients souhaitant faire des affaires dans des endroits plus éloignés. Les réglementations qui permettaient aux petites banques de satisfaire aux exigences de réserves en détenant des dépôts interbancaires dans les grandes banques ont encore renforcé ces relations et créé un réseau en forme de pyramide, les banques des plus grandes villes (New York et Chicago) étant assises au sommet de la pyramide.
Contrairement aux approches récentes qui estiment les liens financiers à partir des données sur les flux financiers, nos mesures de la connectivité sont basées sur les relations de correspondant déclarées pour toutes les banques commerciales aux États-Unis pour ces deux années. Autrement dit, contrairement à de nombreuses mesures développées pour la crise mondiale, où les connexions elles-mêmes doivent être estimées ou la mesure du risque systémique est une estimation basée sur les prédictions des régressions, nos mesures de la connectivité et du risque systémique sont construites à partir de données relationnelles brutes, à la main. recueillies dans les annuaires des banquiers. Cette caractéristique de nos données est avantageuse en termes de modélisation de réseau (les données permettent la mesure directe des nœuds et des connexions entre eux), ainsi que de prédiction (pas besoin de tenir compte de couches supplémentaires d'incertitude dans l'estimation empirique des résultats individuels des banques).
Suivant Das (2016), notre mesure du risque systémique combine le risque de crédit interne issu du bilan et le risque bancaire externe issu des raccordements au réseau. Comme les cotes de crédit étaient inexistantes pour les dizaines de milliers de banques qui étaient trop petites pour être cotées à la Bourse de New York, nous utilisons des ratios financiers pour développer une mesure composite du risque de crédit, un produit de rentabilité inverse et d'effet de levier transformé. La forme fonctionnelle de la mesure combinée interne-externe du risque systémique peut être décomposée, de sorte que nous pouvons observer la contribution au risque systémique global de chaque banque individuelle.
Comprendre quels nœuds ont la plus grande influence dans le réseau - c'est-à-dire quels nœuds sont les plus critiques - est d'un intérêt particulier pour les décideurs politiques qui pourraient vouloir identifier les institutions qui sont «trop grandes pour faire faillite» ou d'importance systémique. Nous montrons que le risque systémique était assez dispersé en 1929, les 20 premières banques contribuant à environ 18 % du risque systémique total. Les deux principaux contributeurs au risque systémique, Continental Illinois National Bank and Trust Company et Chase National Bank, avaient ensemble plus de 7 000 relations bancaires uniques. En 1934, à la suite de la crise bancaire massive du début des années 1930, le nombre moyen de connexions entre les banques a diminué et le risque de bilan moyen a augmenté. La combinaison de ces deux changements a remodelé le réseau et redistribué le risque - elle a augmenté le risque systémique par banque de 33 % et augmenté le risque des 20 plus grandes banques du système de cinq points de pourcentage. La répartition des risques est ainsi devenue plus concentrée au sommet du système.
En outre, nous évaluons si la topologie du réseau est importante pour le risque, en particulier si la structure pyramidale du système bancaire qui existait avant la Grande Dépression concentrait le risque (voir la note de la figure 1). Nous montrons que, même au sein de la classe des réseaux "sans échelle", une topologie particulière peut amplifier le risque. Par rapport à une topologie de « graphique aléatoire sans échelle », la structure pyramidale du système bancaire commercial qui existait en 1929 augmentait la fragilité et la propension au risque à se propager en concentrant les interactions bancaires sur des nœuds particuliers du réseau.
Développer des mesures du risque systémique qui aident à identifier la détresse et à prévoir la faillite ultérieure des institutions financières est un objectif central des décideurs. En utilisant des données individuelles sur toutes les banques commerciales américaines, nous sommes en mesure de tester directement si les mesures du risque systémique, telles que celles développées dans notre recherche, sont des prédicteurs utiles de la détresse bancaire ultérieure - c'est-à-dire si les modèles intégrant le risque systémique surpassent ceux qui ne le font pas. - et si des caractéristiques spécifiques du réseau augmentaient ou réduisaient la capacité de survie. À l'aide de calculs de vraisemblance marginale, nous montrons que lorsque des mesures de réseau telles que la centralité des vecteurs propres et la contribution au risque systémique d'une banque sont combinées avec des données de bilan qui capturent le risque de défaut bancaire ex ante, elles prédisent fortement la survie de la banque en 1934. Le modèle qui comprend des mesures de réseau est mieux étayés par les données qu'un modèle sans mesures de réseau, ce qui suggère que les mesures de risque systémique basées sur le réseau peuvent avoir une utilité considérable pour les décideurs qui souhaitent comprendre où se situe le risque dans le système et les implications de ce risque pour la détresse des banques.
Nous montrons que les banques présentant un risque de défaut ex ante plus élevé en 1929 étaient plus susceptibles de faire faillite par la suite. Nous constatons également que les effets de la connectivité d'une banque dépendaient de son appartenance ou non au Système fédéral de réserve. Pour la plupart des banques du système, la combinaison d'un bilan risqué et d'une connectivité élevée a entraîné une probabilité plus élevée de faillite bancaire. Cependant, les membres de la Réserve fédérale ne semblent pas subir ces mêmes effets négatifs - un résultat particulièrement intéressant compte tenu du fait qu'à partir de 1932, la Reconstruction Finance Corporation a mené une intervention à grande échelle pour sauver certaines banques. Les commentaires de l'administrateur en chef de la Reconstruction Finance Corporation suggèrent qu'ils étaient particulièrement désireux de fournir un soutien aux plus grandes banques de ce pays (Jones 1951), dont la plupart étaient des banques membres de la Réserve fédérale bien connectées. Ces résultats confirment donc l'idée que la source de la politique bancaire américaine "too big to fail" remonte à une époque bien plus ancienne.
Notre recherche renforce un autre point émergeant de la récente crise mondiale : les grands chocs macroéconomiques peuvent avoir des effets différents sur le système financier, en fonction de la structure des connexions de réseau. Brunetti et al. (2017) analysent le marché interbancaire autour de 2008 et constatent que la connectivité physique ou déclarée du réseau fournit des prévisions significatives des problèmes de liquidité ultérieurs. Notre analyse de la Grande Dépression, qui utilise également des relations déclarées pour examiner la survie des banques, complète ces conclusions. Pendant les paniques bancaires des années 1930, la demande de liquidités a grimpé en flèche. Les petites et moyennes banques, incapables de se procurer des liquidités, ont souvent fait faillite.
L'unicité de la topologie du réseau pendant la Grande Dépression et la grande dispersion géographique des faillites bancaires offrent de nouvelles perspectives pour l'analyse du risque systémique pendant les crises, d'autant plus que le nombre d'institutions financières pendant la Grande Dépression était bien supérieur à celui qui existe ces dernières années. fois. La nature et les antécédents des crises économiques peuvent changer au fil des décennies, mais la valeur de l'analyse de réseau pour mesurer et prévoir le risque systémique et ses retombées reste solide dans le temps.

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